RSCM- EVENEMENTS D’HIER et D’AUJOURD’HUI

Groupe Héritage et Spiritualité
Valéria Erneio, RSCM

Aumônier de l’hôpital militaire à Béziers, le Père Gailhac témoignait de la tendresse du Christ auprès des malades qu’il y rencontrait.

Présence à l’hôpital de Béziers : on y accueillait des personnes âgées, des mourants, des soldats, des femmes prises dans la prostitution. Pour J Gailhac ce sont ces personnes les plus pauvres qui ont le plus besoin d’une parole de réconfort et d’espérance en la miséricorde de Dieu.

Les malades dans nos sociétés contemporaines : parfois ce sont les personnes âgées abandonnées par leur famille et beaucoup de jeunes qui se sont réfugiés dans la drogue. Des vagabonds, des sans-abris, beaucoup d’enfants à la rue vivant de mendicité.

Le Rosaire Vivant : le Père Gailhac cherchait à développer la vie chrétienne des laïcs par la pratique de certaines dévotions comme le Rosaire Vivant : réunion de personnes en groupe de 15. Il voulait les encourager à prier avec le chapelet                                                 .

Les RSCM aujourd’hui : le mouvement de la «Famille élargie » du SCM est présent dans le monde, même dans des endroits où nous n’avons plus de communauté. Le but  des personnes qui en sont membres est de continuer l’œuvre du Père Gailhac en venant en aide aux pauvres de leurs quartiers, de leurs villages ou de leurs villes. Elles cherchent à approfondir la spiritualité de notre fondateur, annonçant concrètement par leur sens de l’accueil et leurs actions caritatives, que « Jésus est venu pour que tous aient la vie ». Elles se forment et se nourrissent aux Sources de l’Institut.

Dans l’Eglise du XIXe siècle, souffle un esprit missionnaire encouragé par le Saint Siège. Le Père Gailhac choisit de rester à Béziers pour annoncer l’Evangile.

Dans l’Eglise du XXIe siècle, le Pape François nous appelle à être des disciples missionnaires en privilégiant les périphéries. La formation de petites communautés de base est encouragée.

Les RSCM, dans un esprit de foi et de zèle, cherchent à favoriser la vie, celle qui a soif de Dieu, de justice. Elles veulent être une voix prophétique pour les sans-voix, les marginalisés et les exclus.

En 1832, le choléra s’est abattu sur Béziers causant une augmentation des hospitalisations. Jean Gailhac se dépense sans compter et attrape une pleurésie. Il ne se laisse pas abattre par la maladie et reprend très vite son service à l’hôpital.

En novembre 2019 survient l’épidémie du coronavirus. Elle commence en Chine et se répand dans le monde entier. On peut presque dire que c’est une guerre mondiale sans armes, sans blindés, sans missiles. C’est un virus qui cause des infections proches de celles que provoque une grippe, entraînant des problèmes respiratoires qui peuvent être très graves.

En dépit de l’injonction « RESTEZ CHEZ VOUS », un des moyens de prévention recommandé, des personnes animées du même esprit  que J Gailhac se mobilisent : quelques RSCM de différentes régions du monde, des médecins, infirmières, techniciens de santé et d’autres personnes de bonne volonté, refusant de croiser les bras, se mettent au service de l’humanité.

De la même manière qu’un virus invisible peut tuer, il existe un Dieu invisible qui peut guérir, libérer et Sauver.