LA RESURRECTION

Posted April 8, 2021

GROUP HÉRITAGE ET SPIRITUALITÉ
Beatrice Magaya, RSHM

La résurrection, c’est Dieu qui nous montre le sens de l’amour. Notre fondateur, le Père Gailhac, voulait tellement que ses filles bien-aimées connaissent cet amour de Dieu. Il écrit une lettre aux communautés le jour de Pâques pour leur expliquer comment vivre chaque jour en personnes ressuscitées.

“…aimons Jésus-Christ. L’amour c’est la vie;  la vie véritable c’est l’amour. L’amour c’est la transformation en Jésus-Christ ; la transformation en Jésus Christ c’est la résurrection… Aimez Dieu de tout votre cœur. Faites tout par amour pour Dieu. En un mot, montrez- vous vraiment ressuscitées…” (GS26/111/77/A*)

Être ressuscité, c’est répandre le message d’espoir et d’amour ! Chères filles de Gailhac, comment manifester que nous sommes vraiment ressuscitées en Christ et que nous l’aimons ? En accomplissant des œuvres diverses et en partageant nos dons. En tenant notre engagement à vivre  la pauvreté, la chasteté et l’obéissance. En nous aimant, nous soutenant et nous aidant les unes les autres comme des sœurs. 

Le pape François a exprimé que l’amour est la plus haute expression de notre foi. Il a souligné que l’amour se réjouit de voir les autres grandir. L’amour est un élan du cœur, il nous fait sortir de nous-mêmes et crée des liens de partage et de communion. « L’amour social permet de progresser vers une civilisation de l’amour, à laquelle nous pouvons  nous sentir tous appelés. » (Fratelli Tutti 183)

En cette période de pandémie Covid 19, nous sommes appelés à être des phares de lumière et des sources de vie. Nous devons prêcher le message d’espoir, de foi et surtout d’amour à tous. A nous d’être les ambassadeurs du Christ ressuscité dans notre monde d’aujourd’hui.

« …que Dieu soit béni en tout, partout et toujours. 

Que nous vivions ou que nous mourions, nous sommes au Seigneur.(GS11/V/75)

…mes chères filles, aimez, Ressuscitez et soyez transformées en Jésus-Christ,

et que ce soit pour toujours. Alléluia… 

 Votre père qui vous bénit toutes, Gailhac “(GS26/III/77)