Lettre 5

Posted January 13, 2022

Maputo, 24 juin 2021

Très cher Père Gailhac

Cher Père fondateur

Aujourd’hui, j’ai décidé de vous écrire pour partager un peu ce que je ressens  concernant votre présence, votre témoignage  de vie auprès des plus défavorisés de la société (notamment les malades atteints physiquement ou sur le plan spirituel) en réponse aux défis de votre temps.

En lisant le premier volume de notre Histoire, écrit par notre regrettée Sœur Rosa do Carmo Sampaio, qui vit déjà dans la gloire éternelle, avec vous, contemplant le visage du Sauveur, vos choix – entre être professeur au Séminaire de Montpellier et le ministère d’aumônier à l’Hôpital Central de Béziers, m’ont beaucoup touchée.

Oui, Père, quelle bonne décision, après discernement, d’avoir pris l’option d’être aux côtés des plus pauvres, des malades et des personnes déchristianisées, en porteur de réconfort dans la foi, l’amour et l’espérance, dans une totale confiance en la miséricorde de Dieu. Quelle belle et merveilleuse mission, mon Père ! Je crois, Père Gailhac, que votre ouverture de cœur vous fait voir et agir en faveur des visages qui expriment la souffrance. Je peux saisir à travers notre histoire que, depuis votre enfance, vous avez toujours aidé d’autres enfants dans le besoin ; et, séminariste, dans votre temps libre, vous visitiez les malades, les prisonniers et apportiez votre aide au service de la pastorale. 

De plus, je sais que vous étiez un père très proche de vos « chères filles ». Elles ont eu la chance de vous entendre en personne, d’être témoins de votre détermination dans les moments difficiles comme de votre recherche de la volonté de Dieu – “Quand vous aviez discerné la volonté de Dieu, rien ne pouvait vous arrêter”. Vous avez aussi essayé de nous donner des repères pour que nous puissions marcher sur le chemin de notre sainteté personnelle et communautaire, en nous efforçant d’être artisan de guérison en nous-mêmes comme à l’extérieur.

 C’est avec ce sentiment de guérison que je partage avec vous l’histoire de la maladie soudaine de ma nièce Létina.

C’est en septembre de l’année dernière qu’elle est tombée malade. Une paralysie lui a ôté la parole, elle a cessé de marcher et tout son corps s’était raidi. Mon frère Thomas, voyant sa fille à moitié morte, s’est précipité à l’hôpital central de Beira, où elle a été admise dans l’unité de soins intensifs. Ma belle-sœur était en larmes en voyant sa fille souffrir de la sorte. Toute la famille était désemparée et a demandé des prières. J’ai pensé à vous mon Père demandant votre aide pour intercéder en sa faveur. La première chose que j’ai faite en entrant dans la chapelle à 21 heures, c’est de regarder votre photo et de pleurer, puis j’ai dit à Dieu la prière pour votre béatification en demandant votre intercession. Cette prière s’est mise à circuler dans notre région du Mozambique et toute la famille Erneio s’y est associée pendant 9 jours demandant la guérison de Létina. Des soeurs hors de notre région se sont aussi unies pour la même cause. Père fondateur vous avez intercédé pour Létina, car au bout des 9 jours, ma nièce a ouvert les yeux et, trois jours plus tard, elle commençait à parler et à pleurer parce qu’elle voulait rentrer à la maison. Elle reprenait conscience. Nous étions dans l’action de grâce pour votre aide et votre extraordinaire intercession.

Nous avons continué à prier avec grande confiance et sa mère lui a expliqué que nous priions avec le Père Gailhac. Elle s’est mise à prier avec nous. Après trois semaines en salle de réanimation, Létina est passée en médecine, où se sont manifestés des signes d’amélioration : elle était hors de danger, mais ne marchait pas encore; et le médecin a trouvé que c’était une enfant formidable.

Nous avons recommencé la neuvaine, et elle a dit : ” Prions pour que je puisse marcher “. À la fin du mois, elle est sortie de l’hôpital et le médecin nous a recommandé de programmer une physiothérapie dès novembre. Ce que nous savons, Père, c’est que lorsque novembre est arrivé, il n’y a pas eu besoin de physiothérapie ! Aussi je vous remercie, Père, parce que vous nous avez entendus, parce que votre intercession a été précieuse. Et, comme dit le psalmiste, « un pauvre a crié, le Seigneur l’a entendu ». Aujourd’hui, Létina marche sans difficulté aucune. Elle est guérie. Soyez béni, Père fondateur. Ma famille de sang, les Galhacquinhas qui l’ont accompagnée, se joignent à moi pour dire : Thank you very much, Merci beaucoup, muchas gracias, Vénérable Père Gailhac. 

Recevez les meilleurs vœux de votre fille,

 Valeria Erneio, RSCM.

BIENVENUE À CLA 2023

November 1, 2023

Femmes d’espérance prophétique, communautés en marche C’est un grand plaisir de vous accueillir à cette réunion du Conseil de Leadership…

En Savoir Plus

MEDIAS CONGREATION

September 22, 2023

  Nous nous réjouissons en ce jour : Le 23 septembre 1826 Jean Gailhac fut ordonné prêtre par Monseigneur Nicolas FOURNIER ;…

En Savoir Plus