par soeur Luisa Bernardo, RSCM
Le don de compréhension est un don du Saint-Esprit qui requiert sagesse, intuition, perception et clarté quant à la situation réelle des personnes, des choses et des événements. Il requiert une conscience du mouvement de l’Esprit Saint dans notre vie quotidienne. C’est à la lumière de ce don que nous percevons ce que Dieu nous demande dans notre vie de RSCM.
Dans notre culture africaine, pour comprendre les gens et les événements, nous devons savoir écouter et ensuite discerner entre ce qui est bon et ce qui ne l’est pas.
En regardant les besoins de notre temps aujourd’hui, nous constatons que le don de la compréhension est très important dans notre vie et dans la vie de tout l’Institut. C’est par ce don que nous savons où Dieu veut nous conduire en vivant le charisme du Père Gailhac, “Je suis venu pour que tous aient la vie, et la vie en abondance” (Jn.10:10). Ainsi, la plante et la jarre symbolisent la vitalité de ce don de Dieu que nous partageons tous et mettons au service de la mission à travers nos ministères.
En ce sens, les conclusions du Chapitre général de 2019 sont les expressions du Charisme. Nous devons être ouverts aux signes des temps et aux besoins de notre monde actuel, dans un monde caractérisé par l’inégalité et la mondialisation. Nous avons besoin de ce don pour vivre les conclusions du Chapitre général, pour discerner les besoins et les appels de l’Église et du monde.
Il est particulièrement important dans notre contexte actuel, qui a été affecté par une pandémie de catastrophes naturelles telles que le cyclone Idai, Guambe, Kenedy, de sentir le pouls des gens, d’accueillir et de comprendre leur cri, et de discerner comment nous mettre à leur service. Dans ce contexte, les RSCM au Mozambique essaient d’être proches des gens, partageant leur douleur, leur souffrance, leur désespoir, leur rendant visite et partageant des biens matériels.
PRODUCTION DE MASQUES SUR LES MARCHÉS INFORMELS AU MOZAMBIQUE
Ces tailleurs des marchés informels se consacraient autrefois à la confection de vêtements de seconde main, achetés sur place. Aujourd’hui, en raison de la demande intense de masques, due à la maladie du coronavirus, ces tailleurs passent la plupart de leur temps à produire des masques à base de capulana. C’est une façon de comprendre et d’aborder les situations, les événements et les changements dans le pays, de chercher des solutions alternatives et d’affronter le problème. Grâce au don de la compréhension, nous reconnaissons et voyons que nous sommes appelés à regarder le contexte actuel avec espoir, à mieux accueillir les changements dans nos routines de vie et de travail, et à être attentifs aux besoins des autres, à nous mettre à leur place.
PRÉPARATION DE KITS POUR LES NÉCESSITEUX
L’équipe de l’Université Catholique du Mozambique à Maputo City, soutient les victimes qui souffrent des cyclones dans diverses régions du pays. En donnant un témoignage d’espoir, en ce temps d’enfermement, on nous aide à comprendre la situation actuelle dans laquelle nous vivons et on nous invite à nous mettre au service des autres.
